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Témoignages

La coopérative Vignerons de Tutiac est une des entreprises les plus dynamiques de Bordeaux. Sa persévérance dans les démarches qualité y est certainement pour beaucoup. Depuis sa création, l’entreprise n’a cessé de moderniser ses équipements, d’investir dans des technologies de pointe et de placer les démarches qualité au cœur de ses process de production. L’achat d’un Nomasense O2 pour contrôler l’oxygène à différentes étapes de la production fait partie intégrante de ces démarches.

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Anne-Marie Costa-Prezeau
Œnologue responsable du site de production de la cave de Générac, et animatrice de l’activité recherche et développement au sein des œnologues du groupe.

L’outil permet de répondre à différents objectifs que le groupe s’est fixé en matière de contrôle : vérifier la qualité des pratiques dans les chais, vérifier la qualité du conditionnement et garantir des taux d’oxygène au conditionnement conformes aux demandes de certains clients.

Garantir des taux d’oxygène au conditionnement conforme à la demande des clients

Certains de nos clients ont des exigences fines sur ce critère, en particulier pour les Bag-in-Box®. Le cahier des charges d’un de nos clients par exemple nous demande des valeurs d’oxygène total au conditionnement BIB de 5 mg/L en moyenne. 3500 hectolitres, principalement de vins rouges, d’un de nos sites de production, leur sont destinés. Nous devons garantir la durée de vie de nos produits, fixée à trois mois. Grâce au NomaSense O2, nous faisons des contrôles réguliers lors des mises en BIB, qui nous permettent de vérifier que l’apport total d’oxygène se situe bien en moyenne à 5 mg/L. Cela nous permet aussi de justifier par l’analyse la conformité de notre conditionnement.

Anne-Marie Costa-Prezeau
Œnologue responsable du site de production de la cave de Générac

A cela, s’ajoutent des contrôles d’oxygène dissous et de SO2 libre à 3 mois, pour vérifier que la perte de SO2 libre reste cohérente par rapport à cet objectif, à savoir une baisse de 10 mg/L à 15 mg/L par rapport à la concentration initiale des vins en BIB fixé à 35 mg/L. Ces contrôles réguliers ont également permis de mettre en évidence la variabilité d’évolution des vins en BIB après conditionnement selon les poches utilisées. Ce qui a conduit Les Vignerons de Tutiac à entamer un travail pour mieux qualifier les poches avec leurs fournisseurs.

Contrôler la qualité du conditionnement du site d’embouteillage

En plus de répondre aux demandes de clients, la cave coopérative opère des contrôles réguliers en interne pour vérifier la qualité de ses conditionnements. Le site d’embouteillage, doté de matériel récent, sert à conditionner les milliers d’hectolitres produits par la coopérative, mais offre également de l’embouteillage en prestation de service.

C’est le seuil que l’on s’est fixé. Les machines sont récentes et la cuverie du centre d’embouteillage est intégralement sous générateur d’azote, donc nous n’avons généralement aucun souci pour atteindre cet objectif. Notre point d’amélioration pour les prochaines années est d’intégrer l’analyse de l’oxygène comme un outil d’audit de performances des lignes de mise en bouteille. Nous souhaitons mettre en place des contrôles pour vérifier toutes les têtes de tirage et toutes les têtes de bouchage de chaque ligne, pour aller plus finement dans l’analyse des performances qu’actuellemen

Anne-Marie Costa-Prezeau
Œnologue responsable du site de production de la cave de Générac

Contrôler la qualité des pratiques au chai

Dernier axe d’utilisation du Nomasense O2 : vérifier la qualité des pratiques au chai. L’objectif est de contrôler ponctuellement les prises d’oxygène en cours de transfert de vins, avant et après un traitement de stabilisation, avant ou après un transport en citerne, et ce tout particulièrement pour les vins sans sulfite produits par la cave depuis 2019. « Le seuil fixé est un enrichissement maximum de 0,5 mg/L d’oxygène dissous lors de tout transfert de vin ou toute opération nécessitant un transfert. Je réalise des contrôles inopinés dans les chais de façon à vérifier la constance de la qualité de travail. Ces contrôles d’oxygène sont intégrés dans la prime qualité que reçoivent les cavistes annuellement », explique Anne-Marie Costa-Prezeau. Une démarche qui porte ses fruits, car les résultats sont bien là.

 

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