Q: Quelle est la perméabilité du bouchon SÜBR ?

La perméabilité du bouchon SÜBR est de 0,25 mg d’O 2 par an. C’est une solution parfaite pour les vins à potentiel de garde élevé, mais il permet de garder la fraîcheur aromatique des vins fragiles et des vins jeunes prêts à boire. Le vrai point fort de SÜBR réside dans l’homogénéité de cette valeur de perméabilité d’un bouchon à l’autre. Cette homogénéité est rendue possible grâce au process d’extrusion utilisé dans sa fabrication. Nous sommes les seuls producteurs de bouchons à base de liège à utiliser cette technologie que nous maitrisons depuis plus de 25 ans. Concrètement, l’extrusion consiste en la production d’un jonc découpé en morceaux de 38, 44 ou 49 mm. A l’inverse, lors du moulage, utilisé dans la production de bouchons micro-agglomérés, la pression appliquée pour associer le liège et la colle est variable. Plus elle est faible et plus la variabilité d’un bouchon à l’autre est forte. Cette contrainte est levée avec le process d’extrusion.

Question 1

Puis-je utiliser Coravin avec des bouteilles bouchées avec des fermetures Nomacorc ?

Accepted Answer

Oui, vous pouvez utiliser le Coravin Pivot avec des fermetures Nomacorc.

Alors que les autres systèmes Coravin sont conçus pour les bouchons en liège naturel, le Coravin Pivot fonctionne avec tous les types de fermetures, y compris les synthétiques comme Nomacorc. Ce système comprend un bouchon qui peut être inséré dans la bouteille pour éviter l’oxydation et préserver le vin.

Question 2

Comment sont fabriqués les bouchons à partir de la canne à sucre?

Accepted Answer

Dans le passé, les bouchons Nomacorc étaient fabriqués à partir d’une matière plastique standard à base de pétrole. Pour ce procédé, le pétrole est extrait du sol, puis converti en éthylène. L’éthylène est ensuite polymérisé en polyéthylène, qui était le composant principal des bouchons Nomacorc de la première génération. Il s’agit d’un procédé de production de matières plastiques très courant et standard,.

Avec la technologie Nomacorc Green Line, la matière première provient de la canne à sucre qui est distillée en bioéthanol, puis convertie en bioéthylène. Ce même bioéthylène peut être polymérisé en biopolyéthylène. La polymérisation relève du même procédé que pour les matériaux dérivés du pétrole, et le biopolyéthylène peut être utilisé pour la production de tous les bouchons Green Line. La canne à sucre élimine le CO2 de l’environnement, ce qui entraîne une empreinte carbone négative ou égale à zéro.

Question 3

Où sont fabriqués vos bouchons ?

Accepted Answer

Nos fermetures sont produites à Rivesaltes, dans le sud de la France. Nous offrons également à nos clients la possibilité de visiter notre usine.

Question 4

Qui utilise déjà cette solution sur le marché ?

Accepted Answer

Nous avons plus de 500 clients dans le monde entier, et une bouteille de Barolo sur dix est déjà bouchée avec un bouchon SÜBR.

Question 5

Quelle est la perméabilité du bouchon SÜBR ?

Accepted Answer

La perméabilité du bouchon SÜBR est de 0,25 mg d’O₂ par an. C’est une solution parfaite pour les vins à potentiel de garde élevé, mais il permet de garder la fraîcheur aromatique des vins fragiles et des vins jeunes prêts à boire.

Le vrai point fort de SÜBR réside dans l’homogénéité de cette valeur de perméabilité d’un bouchon à l’autre. Cette homogénéité est rendue possible grâce au process d’extrusion utilisé dans sa fabrication. Nous sommes les seuls producteurs de bouchons à base de liège à utiliser cette technologie que nous maitrisons depuis plus de 25 ans. Concrètement, l’extrusion consiste en la production d’un jonc découpé en morceaux de 38, 44 ou 49 mm.

A l’inverse, lors du moulage, utilisé dans la production de bouchons micro-agglomérés, la pression appliquée pour associer le liège et la colle est variable. Plus elle est faible et plus la variabilité d’un bouchon à l’autre est forte.

Cette contrainte est levée avec le process d’extrusion.

Question 6

Les déchets sont-ils collectés dans des conditions éthiques et responsables?

Accepted Answer

Les déchets détournés des oceans recycles dans le bouchon Nomacorc Ocean sont collectect par une société certifiée selon les normes de Zero Plastic Oceans. La norme “OBP Collection Organization Standard” suivie dans le cadre de cette certification garantit que les orgnizations de collecte des déchets respectent certains critères notamment :

Pas de travail d’enfant
Des conditions de travail justes et équitables
Une rémunération juste et équitable des personnes réalisant la collecte
Le respect des critères de collecte concernant le type de déchets collectés (selon la définition des OBP).

Cette norme garantit que les efforts de collecte se concentrent dans les régions où l’impact sur la diminution du risque de pollution sera le plus élevé et que les déchets ramassés correspondent bien à des OBP tels que définis par Zero Plastic Oceans. Pour en savoir plus sur cette certification, cliquez ici.

Question 7

En quoi cette nouvelle gamme est-elle respectueuse l’environnement ?

Accepted Answer

Chaque année en Europe, seulement 30 % du plastique est effectivement recyclé. La technologie utilisée dans le cadre du projet Blue Line participe à l’amélioration du taux de recyclage en apportant une 2nde vie à des matériaux habituellement destinés à l’enfouissement ou l’incinération. On sait par ailleurs que l’incinération est une source d’émission de CO₂. La gamme Blue Line participe ainsi à la limitation de ces émissions en utilisant ces plastiques non valorisés comme nouvelle source de matière première. Cette réutilisation permet également d’éviter la production de plastique d’origine fossile.

En s’inscrivant dans l’économie circulaire, la gamme Blue Line participe au développement de technologies réellement bénéfiques pour l’environnement. Par exemple, la production d’un million de bouchons Blue Line 50% offre une 2nde vie à environ 3 tonnes de plastiques.

Par ailleurs, la quantité de matière première disponible est aujourd’hui limitée car les infrastructures permettant de recycler le plastique sont encore peu nombreuses. Avec le lancement de la gamme Blue Line, nous favorisons une nouvelle économie du plastique dans laquelle les industriels de cette filière doivent mettre en oeuvre les moyens de produire une matière première plus durable.

La démarche est très comparable à celle de l’électricité où la demande en énergie verte des consommateurs oblige les acteurs du marché à se tourner vers les modes de production plus respectueux de l’environnement.

Question 8

Pourquoi ne pas avoir lancé cette gamme plus tôt?

Accepted Answer

Le plastique qui entre dans la composition de nos bouchons doit impérativement être apte au contact alimentaire. Jusqu’à présent, les technologies de recyclage en place ne permettaient pas de fournir une matière première recyclée répondant à cette contrainte. Mais depuis peu, les industriels ont mis au point un nouveau procédé qui constitue une avancée extraordinaire vers une économie circulaire du plastique. Cette nouvelle technologie permet en effet d’obtenir une matière recyclée identique au plastique vierge, autorisé dans la fabrication de nos bouchons.

En plus d’ouvrir de nouvelles perspectives, ce procédé permet de recycler le plastique à l’infini.

Question 9

Qu'est ce que le système "Mass Balance"?

Accepted Answer

Les contraintes associées à la logistique et la production du plastique ne permettent pas de tracer physiquement le plastique recyclé du début à la fin du process de fabrication. L’approche « Mass Balance » est ainsi considérée comme le meilleur moyen d’accroître l’utilisation de matière première circulaire. Elle offre en effet la garantie d’un équilibre entre la quantité de matière qui entre et sort à chaque étape du process de fabrication, jusqu’au produit fini.

Cette approche a déjà fait ses preuves dans d’autres industries telles que le bois, le cacao ou l’électricité. Elle a permis d’intensifier le développement d’une approche durable dans la production de ces ressources.

Question 10

Est-ce vrai que les valeurs d’ HSO sont plus importantes dans le cas des capsules à vis ? Pourquoi ?

Accepted Answer

Oui, les valeurs d’HSO sont généralement plus élevées dans le cas des capsules à vis. Les capsules à vis ont un volume d’espace de tête plus important que dans le cas des bouchons cylindriques. Ce volume plus important crée un plus grand réservoir d’oxygène. De plus la capsule à vis est un espace vide contenant de l’air qui crée une source additionnelle d’oxygène lorsqu’elle est placée sur le col de la bouteille.

Question 11

Le système de vide avant bouchage est-il suffisant pour atteindre de faibles valeurs d’oxygène dans l’espace de tête ?

Accepted Answer

Quand le système de vide est parfaitement réglé, les valeurs d’oxygène dans l’espace de tête peuvent être très basses. Mais la plupart du temps, un système d’inertage, en plus du vide appliqué, sera nécessaire pour atteindre les valeurs les plus basses. Différentes études et audits réalisés montrent que les valeurs d’HSO avoisinent 3 mg/L sans aucun système de vide ni d’inertage, tandis qu’elles sont de 1,4 mg/L avec un système de vide et de 0,2 mg/L lorsqu’un système d’inertage est combiné au vide.

Question 12

L’inertage de la bouteille peut-il être un moyen efficace de réduire l’enrichissement en oxygène durant la mise ?

Accepted Answer

Un inertage efficace de la bouteille avant son remplissage peut permettre de diminuer les valeurs d’oxygène dissous dans le vin de 0,5 à 1 mg/L.

Question 13

Quel est l’importance de l’oxygène dans l’espace de tête (HSO) ?

Accepted Answer

Différentes études et audits ont montré que l’oxygène présent dans l’espace de tête (HSO) peut représenter plus des 2/3 du TPO (oxygène total en bouteille). Il est donc primordial de gérer ce paramètre.

Question 14

L’oxygène dissous (DO) est-il le seul paramètre important ?

Accepted Answer

Non, l’oxygène dissous n’est pas le seul paramètre à avoir une influence sur l’évolution du vin après la mise en bouteille. L’oxygène présent dans l’espace de tête intervient également et pèse souvent autant voire plus dans la balance que l’oxygène dissous quant aux conséquences possibles sur l’évolution du vin.

Question 15

Peut-on réaliser un Audit sur tout type de packaging, comme le Bag-in-Box® ou type d’obturateurs, comme les capsules à vis ?

Accepted Answer

Oui, l’audit de mise en bouteilles peut s’effectuer sur tout type de packaging incluant les Bag-in-Box (équipés de robinets transparents) et pour tout type d’obturateurs.

Question 16

L’Audit perturbe-t-il les cadences de production ?

Accepted Answer

L’audit de mise en bouteille n’a pas d’impact sur la productivité de la chaîne s’il a été bien planifié à l’avance.

Question 17

Comment se met en place un Audit ?

Accepted Answer

Habituellement, un premier rendez-vous permet d’évaluer les procédures en place et les besoins du client. Cet entretien permet ensuite de proposer les prestations les plus adaptées. L’Audit de mise en bouteille est ensuite planifié et réalisé. Pour en savoir plus, contactez-nous.

Question 18

Quelles sont les étapes critiques identifiées ?

Accepted Answer

Chaque étape de la mise en bouteille peut potentiellement causer un enrichissement en oxygène. Le rôle de l’Audit permet d’identifier où cet enrichissement se produit (vérification des têtes de remplissage, efficacité du système de vide et/ou de l’inertage de l’espace de tête, performance du bouchage, longueur des tuyaux, filtration, etc.).

Question 19

Qu’est-ce qu’un Audit de mise en bouteille ?

Accepted Answer

Un audit de mise en bouteille consiste à contrôler le processus complet de mise en bouteille en matière de prise d’oxygène. Chaque étape critique depuis la préparation des vins jusqu’à la sortie de la chaîne de mise en bouteille peut être évaluée grâce à différentes mesures d’oxygène (oxygène dissous et oxygène dans l’espace de tête), permettant d’identifier les points citriques d’enrichissement en oxygène nécessitant la mise en place de procédures d’amélioration. Les prestations proposées sont modulables en fonction des besoins du client.

Question 20

Que faire lorsque la cuve est rayée ?

Accepted Answer

Nous conseillons de changer la cuve de mesure si cette dernière présente des rayures pour éviter tout biais dans la mesure.

Question 21

Est-il possible de transférer les données enregistrées dans l’appareil sur un ordinateur ?

Accepted Answer

Oui, l’appareil est équipé d’une prise USB qui permet de transférer les mesures enregistrées dans le Color sur un ordinateur afin de les sauvegarder. Pour en savoir plus consultez le Mode d’emploi.

Question 22

Qu’est-ce que la valeur delta E ?

Accepted Answer

Le delta E est défini comme une mesure de différence entre deux couleurs mesurées dans le modèle CIELAB. Cette valeur caractérise l’écart visuel entre deux couleurs, ou entre un échantillon de référence et un échantillon mesuré. Elle s’obtient selon une formule établie par la CIE (Commission Internationale de l’Eclairage) .

Plus la valeur delta E est faible, plus l’écart entre deux couleurs est faible.

Question 23

Combien de mesures différentes puis-je stocker ?

Accepted Answer

L’appareil peut stocker jusqu’à 350 mesures

Question 24

Combien d’échantillons de référence différents ou « standards » puis-je enregistrer ?

Accepted Answer

L’appareil peut stocker jusqu’à 20 échantillons de référence différents (aussi appelés standards).

Question 25

Pourquoi faut-il définir un « standard » avant de pouvoir effectuer une mesure ?

Accepted Answer

Le Color fonctionne par comparaison. Chaque mesure est réalisée en fonction d’un standard défini (qui peut être une couleur cible par exemple). Pour lancer une mesure, il faut choisir un standard en le sélectionnant dans la liste existante ou en créer un nouveau en effectuant une mesure avec un échantillon de référence. Réaliser ensuite la mesure sur l’échantillon à analyser. L’appareil fournit directement les coordonnées L*a*b* du standard et celles de l’échantillon mesuré. Les valeurs de delta E caractérisent la différence de couleur entre le standard et l’échantillon. Pour en savoir plus, consultez le Mode d’emploi.

Question 26

Est-il possible d’obtenir une couleur cible ?

Accepted Answer

Le Color fonctionne par comparaison. Chaque mesure est réalisée en fonction d’un standard défini (qui peut être une couleur cible par exemple). L’appareil fournit directement les valeurs de delta E qui caractérisent la différence entre deux couleurs. Pour obtenir une couleur cible, il suffit d’enregistrer cette couleur comme étant le standard à atteindre. Les techniques de vinification et d’assemblage employées permettent ensuite de se rapprocher au plus près de cette couleur cible.

Question 27

Quelles sont les applications possibles avec cet appareil ?

Accepted Answer

Cet appareil portable permet de mesurer la couleur à chaque étape de l’élaboration du vin, et ainsi de gérer spécifiquement certaines étapes de la vinification. L’extraction de la couleur (en blanc, rosé ou rouge), la vinification des rosés, l’extraction par thermovinification, l’élevage en barriques, les tests de stabilité de la couleur ou les tests de collage sont autant d’exemples d’utilisation du Color. L’appareil est principalement utilisé pour la gestion de la couleur du rosé.

Question 28

A quel niveau faut-il remplir la cuve de mesure ?

Accepted Answer

La cuve de mesure doit être remplie jusqu’à 2-3 millimètres en dessous du bord.

Question 29

Faut-il changer de cuve de mesure entre un vin blanc et un vin rouge ?

Accepted Answer

Une seule cuve en verre de 0,5 cm d’épaisseur est utilisée pour réaliser les mesures, aussi bien sur blanc et rosé que sur rouge.

Question 30

Combien de temps prend la mesure ?

Accepted Answer

Les résultats sont obtenus en quelques secondes.

Question 31

Comment puis-je calculer la nuance d’un vin ?

Accepted Answer

La nuance est obtenue grâce à la valeur h°. Mieux vaut utiliser la teinte h° que a* ou b*, car les valeurs a* et b* sont liées à la valeur L* et la couleur elle-même dépend à la fois des valeurs a* et b*, h° reflète directement la teinte du échantillon.

Question 32

Comment se fait la calibration de l’appareil ?

Accepted Answer

La calibration est intégrée à l’analyseur. L’appareil demande que l’étalonnage soit régulièrement réalisé grâce à une mesure de la référence blanche située sur le clapet au dos de l’appareil.

Question 33

Quel est l’illuminant utilisé par l’appareil ?

Accepted Answer

Color utilise l’illuminant standard D65. D65 équivaut à une lumière naturelle du jour. L’illuminant est une représentation graphique de la source lumineuse sous laquelle l’échantillon est vu. Les coordonnées sont obtenues par des calculs notamment basés sur cette source lumineuse spécifique.

Question 34

Que représentent les valeurs L*C*h° ?

Accepted Answer

Les valeurs L*C*h° sont les coordonnées polaires de la couleur. L’axe L*, comme expliqué dans la question précédente, définit la clarté. C* définit la saturation et s’échelonne de la valeur 0 (insaturée ou neutre) à la valeur 100 (saturation maximale ou couleur pure). La valeur h° est une mesure angulaire qui définit la nuance. Une valeur de h° de 0° correspond à du rouge, 90° correspond à du jaune, 180° à du vert et 270° à du bleu. Nous recommandons d’utiliser les coordonnées h° L* C*, plus précisément L* (luminosité) et h° (teinte) qui sont plus faciles à utiliser que L*a*b*

Question 35

Que représentent les valeurs L*a*b* ?

Accepted Answer

Les valeurs L*a*b* sont les coordonnées cartésiennes de la couleur exprimée dans le système colorimétrique CIELAB. L’axe L* définit la clarté de l’échantillon en allant de la valeur 0 (qui est l’absence totale de luminosité ou noir total) à 100 (qui est la luminosité maximale ou blanc absolu). Quand la valeur L* diminue, la couleur est plus sombre. A l’inverse, quand L* augmente, la couleur est plus claire. L’axe a* oppose la couleur rouge (value de a*>0) à la couleur verte (valeur de a*<0). L’axe b* oppose la couleur jaune (valeur de b*>0) à la couleur bleue (b*<0). Plus la valeur a* augmente, plus le rouge augmente. Plus la valeur b* augmente, plus le jaune augmente. Chaque valeur L*a*b* représente une couleur spécifique.

Question 36

Quelle est la technologie employée par le Color ?

Accepted Answer

Le Color mesure la couleur en se basant sur la réflectance. La couleur est ainsi définie objectivement, et exprimée dans un espace colorimétrique de référence connu sous le nom de système CIELAB. Les valeurs peuvent être exprimées en coordonnées cartésiennes L*a*b* ou en coordonnées polaires L*C*h°. Cette technologie permet de mesurer des échantillons turbides (moût avant débourbage)

Question 37

Comment mesure-t-on généralement la couleur dans le vin ?

Accepted Answer

La couleur du vin est mesurée usuellement par spectrophotométrie à 420, 520 et 620nm. Ces absorbances à trois longueurs d’ondes donnent seulement une estimation de la couleur mais ne permettent pas de la définir objectivement, telle que l’œil humain la perçoit. L’intensité de la couleur est estimée par la somme des densités optiques mesurées à 420, 520 et 620 nm. La nuance est obtenue par le rapport 420/520 nm.

Question 38

Qu’est-ce que le Color ?

Accepted Answer

Le Color est un analyseur qui permet de mesurer de façon objective la couleur de tout type de vin. Les résultats obtenus définissent de façon non-équivoque la couleur d’un vin grâce à l’expression de trois coordonnées. (L*a*b* ou L*C*h°).

Question 39

Quelle est la différence entre les capteurs d'oxygène PSt3 et PSt6 ?

Accepted Answer

Les capteurs PSt3 sont conçus pour le NomaSense O₂ P300 avec une limite de détection de 15 µg/L (plage de mesure de l’oxygène dissous: 0 – 22 mg/L). Les capteurs PSt6 sont adaptés pour le NomaSense O₂ P6000 avec une limite de détection de 1 µg/L dissous d’oxygène (plage de mesure de l’oxygène dissous: 0 – 1,8 mg/L).

Question 40

Les capteurs d'oxygène ont-ils un certificat d’alimentarité ?

Accepted Answer

Question 41

Les capteurs sont-ils réutilisables ?

Accepted Answer

Question 42

Quelle est la durée de vie des capteurs PSt3 et PSt6 ?

Accepted Answer

La calibration des capteurs PSt3 et PSt6 est garantie pour une durée de 2 ans. Passé ce délai, les capteurs doivent être changés pour garantir la fiabilité des mesures réalisées. Cette remarque s’applique à tous les consommables utilisant un capteur PSt3 ou PSt6 : pastilles, sondes d’immersion et seringue de piercing system.

Question 43

Les sondes d'oxygène résistent-elles aux pratiques de nettoyage ?

Accepted Answer

Les capteurs d’oxygène sont non-autoclavables (NAU). Elles résistent à un nettoyage jusqu’à 70°C, 3% H2O₂ et jusqu’à 4-5% pour les agents acides (HCl, H2SO₂).

Il faut éviter de les exposer à plus de 70-80 °C de manière fréquente et éviter également les solvants organiques (acetone, toluene…).

Question 44

Que faire si j’ai touché les capteurs d'oxygène avec mes doigts ?

Accepted Answer

Dans le cas d’un contact accidentel de la peau, les capteurs d’oxygène ne devraient pas être trop affectés, mais nous recommandons d’éviter le contact avec la peau car son acidité peut compromettre la stabilité des capteurs.

Question 45

Quel type de colle doit être utilisé ?

Accepted Answer

Nous fournissons une colle silicone appropriée dans le kit fournit à l’achat d’un NomaSense O₂. Pour commander ce produit, contactez-nous s’il vous plaît.

Question 46

Où les capteurs d'oxygène peuvent-ils être collés ?

Accepted Answer

Les capteurs peuvent être intégrés dans n’importe quel récipient transparent, non fluorescent (verre ou plastique). Les contenants dont la transparence n’est pas totale mais proche (légèrement laiteux) sont également appropriés. L’épaisseur de la paroi du récipient ne doit pas dépasser 8 mm.

Question 47

De quel côté coller les capteurs d'oxygène à la paroi de la bouteille ?

Accepted Answer

Les capteurs ont un côté rose et un côté noir. Le côté rose doit être collé à la paroi du récipient (bouteille, verre de vue etc….). Le côté noir du capteur doit faire face à la surface de l’échantillon. Veuillez télécharger la Note d’Application N°1 et N°2 ou regarder les vidéos correspondantes N°2.2.2 ou N°2.2.3.

Question 48

Comment vérifier le bon fonctionnement des capteurs et de leur calibration ?

Accepted Answer

Pour vérifier que les capteurs d’oxygène fonctionnent bien avec leur calibration actuelle, il suffit de faire une mesure dans l’air. La température indiquée par l’appareil doit être juste. Si les valeurs sont comprises entre 20 et 22 % d’oxygène, les capteurs d’oxygène sont toujours bien calibrés. Si ce n’est pas le cas, il est recommandé de les re-calibrer ou de les remplacer. Pour plus d’informations sur la re-calibration des capteurs, téléchargez la Note d’Application N°3 ou contactez-nous pour acheter de nouveaux capteurs.

Question 49

Comment calibrer les capteurs d'oxygène ?

Accepted Answer

Avec les NomaSense O₂ P300 et P6000, les capteurs d’oxygène (PSt3 et PSt6) et la sonde à immersion sont pré-calibrés. Chaque lot de capteurs a un code QR correspondant qui est utilisé pour entrer la calibration. Pour en savoir plus, veuillez télécharger le Manuel d’utilisation rapide .

Question 50

Quand faut-il utiliser le mode de mesure « single scan » ?

Accepted Answer

Le mode de mesure « single scan » est utilisée dans le cas d’une mesure unique. Chaque mesure nécessitera d’appuyer sur la touche « OK » pour qu’elle soit lancée. Pour une utilisation en routine, nous recommandons plutôt de choisir le mode « interval scan » qui réalise des mesures toutes les 2 secondes (dans le paramétrage standard). Les mesures sont arrêtées en appuyant sur la touche «OK».

Question 51

Est-il possible de transférer les données enregistrées dans le NomaSense O2 ?

Accepted Answer

Toutes les données enregistrées dans les différents fichiers de l’analyseur peuvent être transférées dans un ordinateur portable via une connexion USB à l’aide du logiciel Datamanager. Ce logiciel permet également de gérer les paramètres d’étalonnage.

Question 52

Quel est le temps de réponse de la sonde de mesure ?

Accepted Answer

Le temps de réponse de la sonde de mesure dépend de l’environnement dans lequel s’effectue la mesure. En phase gazeuse, la sonde a besoin de quelques secondes pour se stabiliser. Dans un liquide, sans remuer, la sonde prendra 5-10 minutes pour se stabiliser. Pour accélérer le processus de stabilisation, il est recommandé de remuer la sonde. Pour en savoir davantage, téléchargez la Note d’Application N ° 4

Question 53

Que puis-je faire lorsque ma sonde de mesure d’immersion est cassée ?

Accepted Answer

Malheureusement, une sonde cassée n’est pas réparable. Vous pouvez commander une nouvelle sonde d’immersion sur notre site en suivant ce lien.

Question 54

Quelle est la précision des sondes de température ?

Accepted Answer

Les sondes de température PT 100 ont une précision de 0,5 ° C.

Question 55

L'appareil est-il waterproof ?

Accepted Answer

Non. Toutefois, il peut tolérer des éclaboussures.

Question 56

Quel est le poids de l'appareil ?

Accepted Answer

Les analyseurs NomaSense O₂ C300 et P6000 sont très légers, seulement 700 g.

Question 57

Les capteurs sont-ils spécifiques à l'oxygène ?

Accepted Answer

Les capteurs d’oxygène PSt3 et PSt6 ne présentent aucune sensibilité croisée pour le gaz carbonique, le dioxyde de soufre, le pH, et toute espèce ionique comme les sulfures, sulfates, chlorures ou la salinité. La turbidité et des débits n’ont aucun effet sur la mesure. Les capteurs peuvent être utilisés dans des mélanges eau -méthanol et/ou éthanol ainsi que dans le méthanol ou l’éthanol pur. Nous recommandons d’éviter les solvants organiques, tels que l’acétone, le chloroforme ou toutes solutions chlorées, qui pourraient faire gonfler la matrice du capteur.

Question 58

Quels facteurs peuvent influer la mesure de l'oxygène ?

Accepted Answer

La température, la pression atmosphérique et la teneur en sucre et/ou en alcool peuvent avoir un impact sur les mesures d’oxygène. Tous ces paramètres peuvent être compensés grâce à l’utilisation d’outils ou de calculateur intégrés dans l’appareil. L’effet de la température est compensée grâce aux mesures de température réalisées avec la sonde de température PT100 ou après avoir entré manuellement une température connue. La pression atmosphérique est compensée par un baromètre intégré. Une correction automatique des valeurs d’oxygènes mesurées dans les liquides à haute concentration en sucre et/ou en alcool est réalisée par l’appareil grâce à un calculateur intégré.

Question 59

Est-il possible d'accélérer la stabilisation ?

Accepted Answer

La stabilisation n’est nécessaire que lorsque les capteurs d’oxygène sont dans un liquide statique. Au cours d’un processus dynamique, le flux généré réduit le temps de réponse et l’oxygène dissous peut-être mesuré instantanément. Lorsque vous utilisez une sonde à immersion, il est possible d’accélérer la stabilisation en remuant la sonde.

Question 60

Est-il nécessaire d’attendre une stabilisation pour mesurer l'oxygène dissous dans une bouteille ou un BIB ?

Accepted Answer

Il est conseillé d’attendre 30-40 min pour mesurer l’oxygène dissous dans une bouteille ou un BIB car le vin est alors en condition statique, et dans de telles conditions, l’oxygène doit diffuser à travers le capteur pour permettre la mesure.

Question 61

Est-il possible de mesurer le TPO dans des bouteilles en verre coloré ?

Accepted Answer

Oui. Pour faire des mesures dans une bouteille sombre, nous avons développé l’échantillonneur d’espace de tête, un dispositif qui permet de mesurer l’oxygène de l’espace de tête. Pour en savoir plus sur cet accessoire, téléchargez la Note d’Application N°5

Question 62

Ai-je besoin d'ouvrir la bouteille pour mesurer le TPO ?

Accepted Answer

La mesure peut être totalement non invasive lorsqu’elle est réalisée dans une bouteille en verre transparent grâce aux capteurs d’oxygène collée à l’intérieur de la bouteille.

Question 63

Comment le TPO peut-il être exprimé en en ppm si l’un de ses composants, l’HSO, est exprimé en hPa ?

Accepted Answer

Dans le calcul du TPO, le DO est exprimé en ppm et l’HSO en hPa. L’appareil procède, grâce au calculateur de TPO intégré, à la conversion de l’HSO en ppm. Le contenu en HSO est d’abord ramené en mg grâce à la loi des Gaz Parfaits. La masse d’O₂ obtenue est ensuite divisée par le volume de vin dans la bouteille pour obtenir un résultat en ppm (mg/L).

Question 64

L’HSO peut-il être mesuré directement en ppm ?

Accepted Answer

L’oxygène dans l’espace de tête (HSO), et de façon générale l’oxygène en phase gazeuse, doit être mesuré en hPa, afin d’éviter les biais induits par un changement de pression (vide, surpression,…). Par définition, la mesure de la pression partielle en hPa n’est pas dépendante de la pression atmosphérique utilisée pour l’étalonnage. Il n’est donc pas possible de mesurer l’HSO directement en ppm avec l’appareil parce que dans ce cas, le calcul effectué par le logiciel serait celui de l’oxygène dissous dans l’eau.