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Témoignages

 

Le paramètre « oxygène dissous » est depuis longtemps considéré par le laboratoire emblématique du Languedoc comme un des paramètres critiques à maîtriser au moment de la préparation et du conditionnement des vins. Avec l’accroissement de son activité de conseil, notamment en Vallée du Rhône, le laboratoire avait besoin d’un oxymètre portable supplémentaire pour mener à bien ses missions « oxygène dissous » sur site. « Notre choix s’est porté sur l’Oxymeter pour sa praticité, sa précision mais surtout pour sa sonde, dont le petit diamètre permet de réaliser des mesures directement en bouteille », explique Arnaud Iffat, œnologue conseil du Laboratoire Natoli&Associés.

Mesurer l’oxygène dissous en bouteille sans biais

Une manipulation avec un support spécifique était nécessaire pour mettre le vin de la bouteille en contact avec cette sonde. En plus d’être fastidieuse, cette manipulation peut entraîner des biais, car on n’est pas toujours certains que le joint du support ait été bien mis, qu’il n’y ait pas eu de prises d’oxygène durant la manipulation, que l’air de l’espace de tête ait bien été chassé…. Avec l’Oxymeter, on peut mettre la sonde directement dans la bouteille, c’est un gros avantage.

Arnaud Iffat
Oenologue conseil du Laboratoire Natolie&Associés

L’œnologue conseil indique aussi gagner du temps en utilisant cet analyseur portable et gagner en réactivité. « L’obtention directe du résultat nous permet d’identifier des actions d’amélioration à mettre en place mais aussi de vérifier tout de suite leur efficacité ». Ce qui facilite grandement l’activité de contrôle qualité réalisée par le laboratoire chez ses clients.

Contrôler la qualité des opérations et proposer des pistes d’amélioration

Les œnologues interviennent à différentes étapes de la vinification concernant les contrôles d’oxygène dissous des vins.

Puis nous réalisons une mesure d’oxygène dissous après l’action. Par exemple : après le remplissage d’une citerne, après son déchargement, après une filtration du vin, ou à chaque étape de la mise en bouteille.

Arnaud Iffat
Oenologue conseil du Laboratoire Natolie&Associés

L’analyse du résultat permet d’identifier les problèmes en décelant une prise d’oxygène dissous trop importante et de proposer des pistes d’amélioration. « Par exemple, nous sommes intervenus chez un client qui avait remarqué que ses vins rosés se fatiguaient trop vite après la mise en bouteille. Nous avons fait des mesures d’oxygène dissous lors d’une mise en bouteille, ce qui nous a permis d’identifier un problème au niveau de la filtration pré-mise. Les plaques n’étaient pas mises dans le bon sens et ne fonctionnaient donc pas de façon optimale », raconte Arnaud Iffat. L’analyse d’oxygène dissous permet aussi de montrer aux clients l’effet d’un changement apporté sur la prise d’oxygène, comme le simple fait de changer un joint sur des tuyaux, ou celui tout aussi notable, de changer les joints des têtes de tirage.

Les contrôles réalisés ont conduit le prestataire à changer les joints de toutes les têtes de tirage, ce qui a permis de gagner 0,5 mg/L d’oxygène dissous en sortie de mise .

Arnaud Iffat
Oenologue conseil du Laboratoire Natolie&Associés

L’intérêt était double dans ce cas, pour le prestataire de service qui a pu améliorer sa qualité de service, et pour le client qui a obtenu une plus faible teneur en oxygène dissous.

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